Pour paraphraser Lamborghini, on ne devient pas pilote pour être quelqu’un, il faut déjà être quelqu’un pour devenir pilote. Pas besoin non plus d’avoir des yeux de lynx et la bosse des maths pour réussir. Et s’il fallait en plus, jadis, pour être reconnu par ses pairs, exposer des qualités exceptionnelles, un pilote est surtout celui qui sait mettre en œuvre ses qualités exceptionnelles pour ne pas se retrouver dans une situation où il lui faudrait les démontrer, jamais. Les compétences requises dépassent de loin les seules connaissances techniques. Ces mêmes qualités qui font un bon maçon, feront un bon numéro 10, feront un bon médecin, feront un bon magasinier, feront un bon parent, tout autant qu’un bon pilote, bref et simplement, une bonne personne. Seule la motivation sera le moteur de ses rêves et son investissement les limites de son ambition.
Si pour certain, il n’existe point de salut hors les métiers de pilote de ligne ou de chasse, il existe dans les faits une multitude de métier de pilote. De même que pour l’âge, s’il est effectivement difficile d’envisager la ligne et la chasse sur le tard, si l’envie est présente, rien n’empêche une reconversion tardive vers une autre filière.